Les actions de solidarité intergénérationnelle : « les Babalias »

 

Vous pouvez consulter le P’tit guide attachement et le colloque du 23 septembre 2021 sur les 1000 premiers jours

Lisez le témoignage d’Anna, maman de Vanessa

« Lorsque j’étais enceinte de mon premier enfant, j’ai connu le projet Babalia grâce à un prospectus disponible dans la salle d’attente de ma maternité. Je me retrouvais dans la description. La première prise de contact avec l’association de l’École des Grands-Parents Européens s’est faite par téléphone. Quelques jours après mon appel, j’ai rencontré Sophie, la directrice du programme Babalias, chez nous à la maison. Elle m’a présenté les activités de l’association et le but du programme. Je lui ai décrit ma situation familiale. Les échanges avec Sophie ont été très sympathiques dès le début.

Même si j’ai un conjoint avec qui je suis heureuse, je me sentais un peu seule, car je suis en froid avec ma propre famille à l’étranger, et ma belle-famille habite à l’autre bout de la France. J’éprouvais un besoin d’être soutenue par une personne bienveillante, disponible et humaine, une femme qui, dans l’idéal, serait familiarisée avec les sujets grossesse, accouchement, etc.

Peu après notre rencontre, Sophie m’a appelée pour me présenter Violette, maman de deux grands enfants et ancienne infirmière, ma future Babalia. J’ai été ravie. Notre première rencontre a été très chaleureuse et naturelle. J’ai eu beaucoup de chance avec Violette.

Notre fille est née en pleine phase de confinement. Déjà pendant la grossesse, mais surtout dès les premières heures à la maternité, je pouvais contacter ma Babalia à tout moment. Je pouvais partager mes craintes avec elle et lui poser toutes les questions qui me passaient par la tête. Cela a été si précieux et rassurant pour moi !

Le contexte sanitaire imposait beaucoup de contraintes. Nous étions parmi les premiers couples ayant été séparés directement après l’accouchement. Ni le papa ni aucune visite n’était autorisés par la maternité jusqu’au jour de ma sortie. Cela a été dur. J’étais épuisée en rentrant à la maison. C’est aussi à ce moment-là que j’ai pu compter sur l’aide et le soutien de Violette. Toute jeune maman le sait, les premières semaines avec un nouveau-né sont très exigeantes. Ne pouvant pas recevoir Violette à la maison, nous échangions par téléphone et visioconférence. Elle m’a rassurée et partagé ses propres expériences avec moi.

Je ne peux que répéter que la présence de Violette et Sophie dans mon entourage m’a énormément aidée et j’ai vécu la naissance de notre fille sereinement et avec beaucoup d’amour. Je me sentais soutenue et bien entourée. Je remercie l’association École des Grands-Parents Européens d’avoir créé le projet « les Babalias », et en particulier Violette et Sophie pour leur présence chaleureuse et humaine ».